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INFACO, choisir un sécateur électrique attention au poids et au dispositif de sécurité
Deux fois par jour, il faut s’assurer que la lame est bien affûtée
Comment choisir son sécateur électrique ? Le poids, la rapidité, la puissance, mais aussi la sécurité sont des critères importants à analyser pour les professionnels. Rencontre avec Davy Delmas, directeur général d’Infaco, une entreprise à l’origine d’un système unique et breveté anti-coupure, qui investit depuis vingt ans, pour réduire le poids des sécateurs.
Davy Delmas, directeur général d’Infaco.
« Depuis 30 ans, nous nous battons pour diminuer le poids du sécateur au gramme près »
Infaco
Pouvez-vous détailler le système unique de sécurité de vos sécateurs électriques ?
Cela fait 20 ans que nous travaillons sur un système de sécurité pour nos sécateurs électriques. Nous détenons plusieurs brevets sur le système unique anti-coupure qui sont le fruit de toutes ces années d’investigation. Nous utilisons une technologie un peu similaire à celle de votre téléphone portable qui détecte votre doigt quand vous touchez l’écran. En cas de contact physique, si vous mettez votre doigt par inadvertance entre les deux lames, le sécateur s’ouvre instantanément. Même si le dispositif est fiable, je vous déconseille d’essayer ! La première règle de sécurité reste de ne jamais mettre le doigt dans un sécateur. Nous disposons de moyens de test sécurisés.
Par quelles étapes êtes-vous passés pour en arriver là ?
Nous avons beaucoup investi. Au départ, nous avons expérimenté un gant en cotte de mailles, qui est une protection conductrice. Et donc, en cas de contact avec la lame, le système de sécurité se déclenchait. Pendant des décennies, nous avons travaillé sur ce fameux gant, pour imaginer ensuite des tissus technique conducteurs offrant beaucoup plus de confort. Nous avons alors réussi à concevoir un fil conducteur capable de détection électrique. Nous l’avons utilisé plusieurs années avant d’aboutir à un système qui aujourd’hui peut fonctionner sans gants.
Quels conseils donner à vos clients pour choisir un sécateur électrique ?
Vous trouvez dans les magasins, des sécateurs électriques vendus 150 euros, fraîchement débarqués de Chine. Il s’agit principalement de sécateurs électriques à batteries incorporées. Ce sont des outils adaptés aux particuliers. Mais ils ne sont pas du tout faits pour des professionnels, qui travaillent plusieurs heures avec l’outil en main. Les nôtres coûtent environ 1 400 euros et sont reliés à la batterie par un fil. Une batterie incorporée est une hérésie !
Pourquoi une hérésie ?
Mon père a inventé le sécateur électrique pour réduire les troubles musculo-squelettiques. Une batterie ajoute plus de 200 grammes. Depuis 30 ans, nous nous battons pour diminuer le poids du sécateur au gramme près… A force de recherche et développement, nous avons réussi à passer d’un poids de 1,2 kg à 790 grammes.
Quels autres critères pour bien choisir son sécateur ?
Prenez le sécateur le plus léger possible, le plus rapide, le plus puissant et sécurisé. La notoriété de la marque, c’est important, ainsi que le service après-vente. L’ergonomie aussi, cela compte. Il faut se sentir bien avec l’outil en main.
Comment limiter les risques de pannes ?
Il est nécessaire de soigner l’entretien, notamment grâce à un graissage et un affûtage régulier. Avec un sécateur électrique, vous ne sentez plus le moteur forcer. Deux fois par jour, il faut s’assurer que la lame est bien affûtée, soit avec une pierre à affûter, soit avec une petite affûteuse électrique qui préserve considérablement votre outil.
Arbortec, des vêtements design, esthétiques et toujours de haute protection
Allier confort, protection et fun au travail !
« Nos chaussures Kayo, à la fois techniques, confortables et design, sont une exclusivité sur le marché. »
Arbortec
Pourquoi les vêtements de travail ne seraient-ils pas aussi esthétiques et funs que les vêtements de tous les jours ? Sportswear ou casual wear. C’est le pari d’Arbortec, spécialiste des vêtements professionnels pour arboristes, grimpeurs et forestiers, qui ne lésine ni sur la protection ni sur l’esthétique de ses chaussures ou ses pantalons. Sa gamme Kayo pour les bottes et Freestyle pour les pantalons, lancées à l’été 2021, en est la preuve.
Interviews de Birgit Hommery, Responsable développement France, Roland Tunley, Responsable des Ventes International et Winston Brothers, Responsable Marketing ARBORTEC
Sur quoi repose l’innovation de vos dernières chaussures, Kayo ?
Roland Tunley : Il s’agit de chaussures anti-coupure de classe 2 dédiées aux métiers de la grimpe aussi légères que des chaussures de randonnées. Nous avons travaillé sur ce produit totalement innovant durant trois ans. C’est véritablement une exclusivité sur le marché. Notre ambition est de faire de nos chaussures de travail des chaussures aussi funs et confortables à porter tous les jours. Elles pèsent seulement 1,1 kg, contre 1,8 kg habituellement dans notre gamme et 2 kg sur le marché. Ces chaussures waterproof ont une coupe basse mais elles possèdent une guêtre haute, permettant de maintenir la protection du pied au maximum. Ainsi, elles sont plus souples et faciles à porter que des montantes, idéales pour les métiers de grimpeurs-élagueurs, et conservent la sécurité. Les bottes sont équipées d’une boucle d’attache pour le système d’escalade SRT. Design et esthétiques, elles existent en noir, vert citron et violet, pour apporter une vraie touche de fun. Nommée Kayo, en référence à la prise de boxe (KO), cette chaussure a été lancée mondialement à l’été 2021.
Votre gamme de vêtement Breatheflex Pro a elle aussi été revue ?
Birgit Hommery : En effet, notre gamme Breatheflex Pro Freestyle a été développée pour faciliter le travail au quotidien des forestiers. Elle est à la fois résistante, respirante, robuste et flexible. En violet, en bleu aqua, en rouge ou classique en noir, le pantalon épouse une esthétique propre à Arbortec. La coupe est droite, avec la possibilité d’ajuster la ceinture. Des zips permettent de ventiler le pantalon. L’entrejambe est faite de Kevlar et de stretch pour faciliter les mouvements dans l’arbre. Conçue à partir de matériaux extérieurs hyper résistants, le pantalon possède des coutures décalées, des genoux articulés pour un confort et une liberté de mouvement maximum. La version haute dans le dos permet d’ajuster les bretelles. La version taille basse se porte comme un pantalon classique. Le pantalon est classé Type A, protection frontale, ou Type C, protection totale, devant et derrière.
Comment Arbortec s’investit en matière de conception responsable ?
Winston Brothers :Nous maîtrisons l’ensemble de notre chaîne de production, c’est ce qui nous permet de contrôler la qualité des produits que nous réalisons et de gérer l’approvisionnement en matériaux. Nous travaillons sur de nouveaux packagings qui nous permettent de réduire l’usage du plastique ainsi que sur la réparabilité de nos vêtements. Par ailleurs, nous utilisons les chutes de tissus pour les réintégrer à nos process de production et proposons ainsi un pantalon patchwork, sans pour autant toucher la protection qui reste notre priorité.
SACRÉ MAÎTRE JARDINIER 2021
FRANCK SERRA
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DÉCEMBRE 2021
Le jury de l’édition 2021 du Carré des Jardiniers, présidé par Jean Mus, vient de rendre son verdict et de désigner, mercredi 1er décembre, Franck Serra, lauréat de cette compétition. Avec son projet d’exception intitulé Human & Sens, Franck Serra entre dans le cercle fermé des Maîtres Jardiniers et remporte à son tour le titre convoité de « Maître Jardinier 2021 ».
Créé en 2011 dans le cadre du salon Paysalia, le Carré des Jardiniers s’est affirmé, au fil des éditions, comme la reconnaissance suprême du métier et le Maître Jardinier comme son Ambassadeur. Ouvert à tous les professionnels, concepteurs ou entrepreneurs du paysage, installés en France, il traduit la créativité et l’excellence de la filière Paysage.
Plus d’info https://www.carre-des-jardiniers.com/fr
Le Championnat du monde individuel de bûcheronnage sportif STIHL Timbersports® fait son grand retour !
Annulé en 2020 du fait de la Covid-19, il retrouve sa place dans le calendrier et aura lieu à huis clos au Motorworld de Munich le samedi 2 octobre.
Les douze meilleurs bûcherons sportifs du moment vont faire feu de tout bois et s’ affronter dans six disciplines à la hache, la scie et la tronçonneuse pour tenter de décrocher la couronne mondiale. Parmi eux, le Corrézien Pierre Puybaret, sextuple Champion de France, vise le podium.
Espaces verts l’enquête !
Les Français réclament plus d’espaces vertes. À l’approche du deuxième tour des élections municipales, les résultats d’une enquête menée par l’Observatoire de la ville verte et Yougov l’ont confirmé. Huit personnes sur 10 (78%) ont déclaré que l’accent sur les espaces verts devrait être une priorité pour les futurs parlementaires. Depuis une enquête réalisée il y a quatre ans, ce nombre a connu une forte croissance: à cette époque, seuls six sur dix (61%) espéraient que la création de nouveaux espaces verts était une priorité absolue.
Plus d’infos :
Banque des Territoires
http://www.observatoirevillesvertes.fr/
Capitale verte européenne en 2013, Nantes accélère sa stratégie en faveur des espaces verts
Nantes, une ville dans un jardin
Propos recueillis auprès de Mr Jacques Soignon
Directeur du service des espaces verts de la ville de Nantes
« Il faut désormais construire les villes en pensant à ces coulées vertes. »
Avec 300.000 arbres recensés, dont la moitié est gérée par la collectivité et l’autre moitié par les particuliers, Nantes peut se prévaloir de compter autant d’arbres que d’habitants. En effet, les espaces verts et les arbres contribuent à faire de Nantes une ville verte appréciée de ceux qui y vivent.
Porte d’entrée des végétaux au XVIIIè siècle, à l’apogée de son port de commerce, Nantes est devenue une ville arboretum, avec plus d’un millier d’espèces différentes. « On recense une collection de plus de 600 variétés de magnolias, arrivés pour la première fois des Etats-Unis à Nantes au cours du XIXè siècle », raconte Jacques Soignon, directeur des Espaces Verts de Nantes depuis 2001, et déjà dans le service depuis 1985. Autant dire qu’il en a vu des arbres être plantés ou abattus au fil des ans. « Mais aujourd’hui, même lorsque l’on transforme la promenade de la gare le long de la Loire, en supprimant des arbres pour améliorer l’espace public et le rendre encore plus vert, on replante toujours davantage d’arbres », assure-t-il. Nantes a su faire une véritable place à la diversité arboricole, à ses trésors de botanique.
25 % de la surface de Nantes est arborée
« La canopée, l’étage supérieur de la frondaison, représente 25 % de la superficie totale de la ville », note Jacques Soignon. Ainsi, sur 6.000 hectares que compte la ville, 1.200 hectares sont consacrés aux espaces verts publics. « 50 % des m2 de la ville sont aujourd’hui vert ou bleu », précise le responsable des espaces verts, incluant la Loire ou l’Erdre dans son comptage. Un état de fait qui est le résultat d’une politique engagée depuis des générations dans la préservation du patrimoine arboricole de la ville. « La majorité des 150.000 arbres que nous avons en gestion sont protégés ou remarquables. Nous comptons plus de 200 espèces et variétés d’arbres d’alignement », poursuit-il. Classée quatrième grande ville de France de plus de 200.000 habitants boisée par KerMap, avec un rapport de 39 m2 de patrimoine arboré par habitant (Paris, seulement 9 m2), Nantes répond également à une véritable demande et un fort engouement de la part des Nantais. Pour preuve, le Jardin Botanique, créé en 1830, accueille désormais 2,2 millions de visiteurs par an, atteignant la fréquentation touristique du Mont-Saint-Michel*. « Il y a une réelle appétence de la part des habitants. Les projets culturels se fondent désormais dans ces espaces là. Nous avons d’ailleurs lancé un nouveau projet qui s’inscrit dans le Voyage à Nantes avec le Quai des Plantes, quai de la Fosse où 1.600 arbres en pots sont installés le long de la promenade », explique Jacques Soignon. Le Jardin Extraordinaire, 101è jardin public de Nantes, doit également voir le jour en cette rentrée pour accueillir l’Arbre aux Hérons de la compagnie La Machine en 2023. Plus de 200 espèces végétales différentes y seront plantées. « Ces espaces verts et arborés sont considérés comme de véritables oasis en ville », assure-t-il. Avec leurs effets rafraîchissants, capteurs de poussière, les arbres sont les meilleurs climatiseurs de la ville. « L’aménagement de la ville doit prendre en compte le besoin des hommes de vivre avec l’arbre, d’avoir des moments d’ombres et des moments de soleil, en fonction des périodes de l’année. Il est essentiel d’imaginer aujourd’hui la ville avec ces coulées vertes », conclut-il.
* Jacques Soignon proposait de préciser en formulant ainsi : « c’est autant de visiteurs que le Mont Saint Michel ».
Nantes, l’arbre a une place fondamentale dans notre ville !
Interview de Johanna Rolland, Maire de Nantes
Pour Arbre & Patrimoine Magazine (Numéro de septembre 2019)
Terre fertile placée sur la Loire, Nantes a toujours été une terre d’élection pour les plantes depuis la décision de Louis XIV de rapporter du bout du monde des spécimens qui enrichirent la flore locale. Dès le 17e siècle, Louis XIV créé le jardin des apothicaires, le jardin des plantes actuel, pour y accueillir les plantes médicinales et alimentaires. L’histoire maritime et fluviale de Nantes est étroitement liée au patrimoine végétal, et je souhaite que nous poursuivions et nous inscrivions dans cette histoire. Dans l’imaginaire collectif, la ville est associée au minéral. Regardez ce qui s’est passé ici : on a comblé les bras de la Loire et de ses affluents pour fluidifier les circulations, pour faciliter le développement urbain. On a grignoté les terres agricoles, les espaces naturels…Cette époque-là est révolue. Nous sommes tous conscients aujourd’hui de l’urgence écologique et quand on sait que 80 % des émissions de gaz à effets de serre sont produites par les villes, on est vite convaincu de la nécessité d’agir dans nos villes, pour dessiner de nouveaux paysages, qui s’inspirent des richesses de la nature pour leur laisser toute la place. En faisant cela, nous répondons à la fois aux enjeux environnementaux mais nous luttons également contre l’uniformisation qui guette nos métropoles, car la nature n’est jamais la même, selon les espaces mais aussi selon les saisons.
A Nantes, nous avons des atouts : la Loire, l’ouverture maritime, les 100 parcs et jardins, 300 000 arbres répertoriés… Avec 1200 ha et 50 % des espaces publics et privés, la place du vert est importante. C’est à partir de cet héritage que nous voulons dessiner de nouveaux paysages urbains, en redonnant toute leur place à l’eau, à l’arbre et à la nature. Augmenter significativement le nombre d’arbres en ville sur l’espace public, c’est participer activement à la transition écologique : améliorer la qualité de l’air et par la même occasion la qualité de vie des habitants. L’arbre et plus largement la végétation sont au cœur de la façon dont on pense la ville de demain à Nantes, en construisant une ville dans un jardin.
Je crois que si l’on veut lutter contre l’étalement urbain, cela passe par imaginer une ville dense en logements et intense en qualité de vie, voilà l’équilibre que nous voulons tenir et la nature en ville est l’une de nos priorités pour cela. Nous le faisons avec une très haute qualité architecturale et environnementale. Ainsi, dans nos nouvelles règles métropolitaines d’urbanisme, tout projet immobilier devra intégrer une parcelle de végétal.
Je pense aussi au projet d’Etoile verte, imaginé avec Gilles Clément autour de nos 5 vallées fluviales: la Loire avale et amont, le Cens, l’Erdre et ses affluents, la Chézine et la Sèvre nantaise. Notre métropole est ainsi traversée par des coulées vertes, aux ambiances complètement différentes les unes des autres. Avec ce projet qui va mettre en valeur ces richesses, nous faisons de ce réseau et de ces espaces encore peu connus des habitants le socle de notre ville-nature. La première branche, celle de la Loire aval avec cette grande promenade de 4 km avec pour point de départ le jardin des plantes qui déborde sur le parvis de la gare et à l’arrivée le jardin extraordinaire à la Carrière miséry qui ouvre en ce mois de septembre.
La politique que nous développons c’est aussi bien entendu le choix de produire une partie des arbres dans notre pépinière municipale, une spécificité nantaise. Et c’est par exemple le sens de l’opération « quai des plantes » sur la quai de la Fosse qui délocalise cette pépinière que l’on rend accessible aux Nantais. Ces 1500 arbres seront ensuite plantés dans les 11 quartiers nantais. Notre objectif n’est pas seulement de multiplier les plantations, c’est aussi de diversifier les espèces, leurs formes, pour qu’ils accompagnent au mieux les différentes formes urbaines, s’adaptent aux changements climatiques et contribuent à la protection de la biodiversité.
Depuis 2014, 7000 nouveaux arbres et 2000 camélias, emblèmes de Nantes, ont été plantés pour étoffer la ville de Nantes, pour la faire respirer, l’ombrager, la rafraîchir et améliorer ainsi la qualité de vie, la qualité de ville. Nous voulons continuer à développer cette politique de l’arbre, avec des forêts urbaines à l’échelle de la ville et de la métropole. Notre devise : “Neptune favorise ceux qui osent” et je crois qu’il faut continuer d’oser, d’inventer, d’innover sur la question de la nature en ville, pour poursuivre l”amélioration et l’embellissement de notre ville. J’en profite pour saluer l’engagement passionné des agents du service des espaces verts de Nantes, qui façonnent le Nantes du quotidien et à qui nous devons beaucoup.
Le magazine Arbres & Patrimoine est de sorti
Le tout nouveau magazine Arbre & Patrimoine est sorti jeudi 30 Août, alors n’attendez plus et courrez le découvrir
