Innovation et Paysage, proposer des produits innovants avec les techniques les plus récentes

Pouvez-vous nous présenter Innovations et  Paysage ?

Depuis 1995, Innovations et Paysage conçoit et distribue des produits de niche innovants et techniques, grâce à un réseau de revendeurs spécialistes en matériels de motoculture, agricoles et forestiers. Nous importons différentes gammes de matériels spécifiques, notamment la marque japonaise SILKY qui compte déjà 100 ans d’expérience dans la fabrication des scies à main et offre une gamme complète pour l’élagage et le travail du bois.

Quelles sont les tendances de votre marché scie à main ?

Le marché de la scie à main est en constante évolution, silky s’adapte à celui-ci en proposant des produits innovants avec les techniques les plus récentes. La technologie des scies silky combine un acier de haute qualité à une denture brevetée, ce qui permet de réduire l’effort physique de l’utilisateur, en conservant rapidité et précision de coupe. Le respect de la nature est également un enjeu important, pour silky l’utilisation d’une scie qui preserve les cellules du bois est essentiel afin de permettre à celui-ci une cicatrisation plus rapide.

Comment bien choisir sa scie à main, la gamme est large ?

Le choix d’une scie à main se fait en fonction du domaine d’activité et du type de bois à couper. Les utilisations et besoins sont multiples, c’est pour cette raison que silky propose une large gamme avec des modèles très variés (scie fixe, scie pliante, scie sur perches, hachettes..). Différentes longueurs de lames (13 à 65 mm) et dentures (4 à 32 dents/pouces ) sont élaboré afin de répondre précisement à chaque personne travaillant le bois (arboriste, paysagiste, forestier, particuliers..)

Innovations et  Paysage

Stihl, la performance au service de la sécurité

Interview de 
Jean-Noël Raunaud
Responsable du service prescription et demonstration
STIHL

Améliorer la productivité des élagueurs, bûcherons et professionnels du bois tout en assurant leur confort et leur sécurité,tel est l’enjeu de Stihl, entreprise fondée en 1926 à Stuttgart en Allemagne.Le fabricantde tronçonneuses thermiques et électriques à destination des particuliers et des professionnels met un point d’honneur à développer des produits toujours innovants.

Comment les tronçonneuses facilitent-elles aujourd’hui le travail des professionnels du bois ? 

Depuis 1926, l’objectif de Stihl est d’améliorer le confort de travail de ces professionnels du bois. Durant des décennies, c’est grâce aux évolutions des outils que le métier a évolué. Ils sont plus performants, plus confortables d’utilisation, plus légers et permettent d’améliorer la productivité des professionnels. Stihl a été le premier fabricant à lancer une tronçonneuse électrique. En 2018, elle a égalementlancé la toute première tronçonneuse au monde à moteur à injection. Une véritable révolution pour un moteur à deux temps, qui apporte un nouveau confort en matière de rapport poids puissance. En une journée de travail, le professionnel va pouvoir couper davantage de bois et améliorer son rendement horaire. Ce n’est pas négligeable pour une profession qui reste très physique.

Quels sont les atouts des tronçonneuses électriques par rapport aux tronçonneuses thermiques ? 

Les deux sont totalement complémentaires. Elles n’ont pas le même usage. Pour l’élagueur ou le professionnel du jardin, la tronçonneuse à batteriediminuera lesnuisances sonores,les vibrations, apportera plus de confort et plus de facilité de mise en œuvre. Pour unélagueur qui travailleà 25 ou 30 mètres de haut dans un arbre, la légèreté d’une tronçonneuse à batterie est un atout décisif. Pour autant, pour un travail d’abattage, rien ne sera plus utile qu’une tronçonneuse à moteur thermique, plus puissante. Nous sommes convaincus que la part de l’électrique sera plus importante dans les années à venir, cependant ces appareils ne pourront pas se substituer totalement aux moteurs thermiques.

Quelles seront les prochaines innovations ?

Stihl est constructeur de moteurs.Nous fabriquons ainsi plus de 60 % des composants de nos machines et continuons d’investir sur les appareils à moteurs thermiques. L’enjeu est de les rendre encore plus propres, plus économes encarburant et plus performants. Parallèlement, nous avons énormément investi depuis dix ans sur la technologie des moteurs à batteries. Par ailleurs, une part importante des innovations concernela sécurité de nos matériels. Stihl a été le premier fabricant à doter ses tronçonneuses defreins de chaîne, ce qui estaujourd’hui devenulanorme. En France, STIHL distribueenviron 250.000 tronçonneuses par an, et commercialise environ 800.000 machines pour l’entretien des parcs et jardins. Car Stihl s’est diversifié dès les années 80 dans les débroussailleuses, taille-haies, souffleurs… Et les produits dédiés aux particuliers, revendus chez les revendeurs spécialisés ou en magasinde bricolage, bénéficient de la même exigence que les produits professionnels. La performance, simplement, est différente, selon qu’il s’agit d’un usage saisonnier ou quotidien. Quoiqu’il arrive, le but est de proposer des équipements faciles à utiliser, performants et sécurisés afin d’améliorer le travail quotidien des professionnels du bois et du paysage comme des particuliers

« Nos clients, lescollectivités, nous demandent de plus en plus de travailler à l’électrique »

« Pour notre parc machines, d’environ 45 équipements, nous sommes passés à du 100 % Stihl depuis 15 ans. Tronçonneuses, mais aussi taille-haies, débroussailleuses… toute la gamme en fait. Parce que nous sommes fidèles à nos revendeurs mais surtout pour l’accès aux pièces détachées, la fiabilité, l’ergonomie et la facilité d’utilisation. Nous avons testé d’autres marques pour des machines équivalentes avant, mais Stihl a retenu notre attention. Depuis huit ans, nous avons également commencé à travailler avec des matériels à moteur électrique. Nous étions réticents au départ, comme tous les professionnels. Mais finalement, c’est une bonne option notamment pour la taille japonaise qui nécessite des matériels silencieux et moins puissants. Les collectivités ou des écoles par exemple nous demandent de plus en plus de travailler à l’électrique, pour des questions d’écologie et de réduction des nuisances sonores. D’ailleurs, chez Stihl, la puissance électrique commence à rattraper la puissance thermique. »

Benjamin Perrière, gérant de Arbre en Ciel à Conflans-Saint-Honorine

 

 

https://www.stihl.fr/

La formation des élagueurs-grimpeurs est essentielle à la bonne pratique du métier

Hévéa, Conseils et équipements pour une meilleure technique de l’arboriculture

En milieu urbain, l’arbre cohabite plus difficilement avec son environnement qu’en milieu forestier. Les élagueurs sont devenus un maillons essentiel des espaces verts afin d’entretenir et de faire vivre ces arbres auprès des habitations ou dans les parcs. Hévéa, spécialisé dans la distribution de matériel d’équipement pour tous les métiers qui se pratiquent en verticalité, défend une bonne formation des grimpeurs.

 

Interview de Sébastien Béni, gérant associé d’Hévéa.

« La formation est à la base de la sécurité des grimpeurs et de leur connaissance des bonnes pratiques »

Comment le métier d’élagueur-grimpeur a-t-il évolué au fil des ans ?

 Avant de lancer Hévéa en 2001, je suis avant tout moi-même élagueur et grimpeur et j’ai créé ma société en 1992. Je me suis formé en 1990. A l’époque, cela comprenait 800 heures de formation, six mois de stage en entreprise. Et nous n’avions à notre disposition que très peu de matériel technique. Aujourd’hui, la formation est passée à seulement 560 heures. Il y a un réel manque de pratique des élagueurs-grimpeurs avant de commencer à travailler. Par ailleurs, le taux de reconversion après trois ans d’activité est de 90 %. Les jeunes ne se rendent pas compte de la pénibilité du métier. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse chaud, un élagueur est dehors.

La sécurité reste primordiale pour ces métiers dits à risque ?

 Bien sûr, l’équipement de grimpeur que propose Hévéa repose sur les harnais, les cordes, les ancrages et aussi les pantalons de protection, casques, et accessoires d’équipements de protection individuel de classe 3, dédiés aux risques mortels ou graves. Mais le métier d’élagueur n’est pas plus dangereux que celui de chauffeur routier si le professionnel est bien formé. Le principal étant de bien connaître son support. Car l’ancrage se fait à même ce support, et si on accroche une branche malade ou abîmée, le risque de chute est important. La formation reste primordiale pour rester en sécurité et appliquer les bonnes techniques d’arboriculture.

Quel serait le principal conseil à apporter à un professionnel ?

 Le meilleur conseil, c’est de réfléchir en amont de la plantation de l’arbre. Il faut planter le bon arbre au bon endroit pour éviter au maximum l’intervention humaine. Un arbre qui grandira à 5 ou 6 mètres de hauteur auprès d’une maison est suffisant. Celui qui poussera à 40 mètres sera problématique. L’expérience de terrain et la connaissance biologique et physiologique des arbres d’ornement est une priorité pour faire ce métier.

https://www.elagage-hevea.com/