Bilan carbone planter des arbres pour réduire son empreinte

Décarboner par la plantation d’arbres

Capteurs de CO2, les arbres sont une des réponses à la réduction de nos bilans carbones. S’il apparaît évident qu’il faut planter en zone urbaines et périurbaines pour capter le CO2 et bénéficier de l’effet climatique des arbres lors de fortes chaleurs, d’autres actions peuvent être mises en œuvre. Spécialiste de la valorisation énergétique et intelligente, comptable de CO2, Nevezus apporte ses préconisations aux industriels et aux collectivités.

Interview  de Joël Tanguy, président fondateur, Nevezus

« Comptabiliser son bilan carbone permet de pointer des actions à mettre en œuvre »

Comment le Bilan Carbone influe aujourd’hui sur les stratégies des entreprises ?

Quelles sont les préconisations possibles ?

Chaque démarche de valorisation ou d’optimisation énergétique intègre aujourd’hui un bilan carbone. On peut croire qu’on a mis en place de bonnes actions, mais si le résultat n’est pas concluant, il faut changer d’approche. L’orientation économique ne suffit pas toujours. Il faut regarder l’aspect environnemental différemment. Dès 2008, je m’intéressais déjà au bilan carbone. C’est pour moi la vraie monnaie de demain. Désormais, les entreprises doivent expliquer et sensibiliser leurs personnels afin de mettre en place une véritable stratégie globale. Il faut expliquer que le dérèglement climatique engendre un dysfonctionnement planétaire. Les augmentations de température provoquent des mouvements de populations, une migration climatique. Il n’est pas encore trop tard pour agir. La jeune génération est sensible aux démarches environnementales des entreprises, et c’est aujourd’hui un argument lors du recrutement qui donne une image positive de l’employeur.

Au-delà du bilan carbone, il convient de proposer des pistes d’amélioration. Les industriels peuvent par exemple s’effacer du réseau d’électricité quand la demande est trop forte. Certaines activités peuvent se mettre en veille pour permettre à Enedis de tenir. Le coût carbone des déplacements, domicile – travail et sur les chantiers ou rendez-vous commerciaux, est un nouvel enjeu. Pour autant, il ne suffit pas de suggérer le covoiturage ou les transports en commun, il faut pouvoir répondre aux problématiques qui surviendraient. Nous avons réussi à convaincre une entreprise de prendre en charge le taxi pour les personnes qui utilisent le covoiturage dès lors qu’un problème à l’école exige qu’elles partent rapidement. Prendre en charge le bus ou les vélos électriques participent aussi de la réduction du bilan carbone. Ce sont des habitudes à changer sur le long terme. Le coût élevé du carburant doit nous mettre sur la voie désormais.

Comment l’arbre peut-il contribuer à la décarbonation des activités ?

Evidemment, il faudrait planter en zones urbaines et périurbaines, notamment pour l’effet climatique des arbres sur ces territoires lors des fortes chaleurs estivales. Une tonne de bois équivaut à une tonne de CO2 capté. Mais le bois est vivant. Il faut l’entretenir. Les déchets d’élagage peuvent être valorisés en énergie. Cependant, il faut également mesurer la qualité carbone des transports : alimenter une chaufferie biomasse avec des camions au diesel n’a plus de sens. Par ailleurs, lorsque l’arbre meurt, il ne faut pas l’abandonner mais le valoriser en énergie ce qui peut l’être ou mieux capturer à long terme le CO2 en transformant le bois en habitat, en bardage ou en meuble. INOE ORGEVAL (78) réalise actuellement son Bilan Carbone, avec NEVEZUS, pour réaliser un plan d’investissement bas carbone d’un Pôle d’Excellence bois Ile de France.

Le Bilan Carbone vise 5 objectifs :

  1. La diminution de la consommation d’énergie des entreprises.
  2. La réduction de la dépendance aux énergies fossiles (et donc de la vulnérabilité).
  3. La montée en compétences de l’entreprise sur la maitrise de son empreinte carbone
  4. La sensibilisation de vos salariés pour en faire des acteurs à part entière du virage durable entamé par votre entreprise
  5. L’amélioration de l’image de votre entreprise auprès de vos clients, fournisseurs, partenaires, voire du grand public
https://www.nevezus-innovation.com/

INFACO, choisir un sécateur électrique attention au poids et au dispositif de sécurité

Deux fois par jour, il faut s’assurer que la lame est bien affûtée

Comment choisir son sécateur électrique ? Le poids, la rapidité, la puissance, mais aussi la sécurité sont des critères importants à analyser pour les professionnels. Rencontre avec Davy Delmas, directeur général d’Infaco, une entreprise à l’origine d’un système unique et breveté anti-coupure, qui investit depuis vingt ans, pour réduire le poids des sécateurs.

Davy Delmas, directeur général d’Infaco.

« Depuis 30 ans, nous nous battons pour diminuer le poids du sécateur au gramme près »

Infaco

Pouvez-vous détailler le système unique de sécurité de vos sécateurs électriques ?

Cela fait 20 ans que nous travaillons sur un système de sécurité pour nos sécateurs électriques. Nous détenons plusieurs brevets sur le système unique anti-coupure qui sont le fruit de toutes ces années d’investigation. Nous utilisons une technologie un peu similaire à celle de votre téléphone portable qui détecte votre doigt quand vous touchez l’écran. En cas de contact physique, si vous mettez votre doigt par inadvertance entre les deux lames, le sécateur s’ouvre instantanément. Même si le dispositif est fiable, je vous déconseille d’essayer ! La première règle de sécurité reste de ne jamais mettre le doigt dans un sécateur. Nous disposons de moyens de test sécurisés.

Par quelles étapes êtes-vous passés pour en arriver là ?

Nous avons beaucoup investi. Au départ, nous avons expérimenté un gant en cotte de mailles, qui est une protection conductrice. Et donc, en cas de contact avec la lame, le système de sécurité se déclenchait. Pendant des décennies, nous avons travaillé sur ce fameux gant, pour imaginer ensuite des tissus technique conducteurs offrant beaucoup plus de confort. Nous avons alors réussi à concevoir un fil conducteur capable de détection électrique. Nous l’avons utilisé plusieurs années avant d’aboutir à un système qui aujourd’hui peut fonctionner sans gants.

Quels conseils donner à vos clients pour choisir un sécateur électrique ?

Vous trouvez dans les magasins, des sécateurs électriques vendus 150 euros, fraîchement débarqués de Chine. Il s’agit principalement de sécateurs électriques à batteries incorporées. Ce sont des outils adaptés aux particuliers. Mais ils ne sont pas du tout faits pour des professionnels, qui travaillent plusieurs heures avec l’outil en main. Les nôtres coûtent environ 1 400 euros et sont reliés à la batterie par un fil. Une batterie incorporée est une hérésie !

Pourquoi une hérésie ?

Mon père a inventé le sécateur électrique pour réduire les troubles musculo-squelettiques. Une batterie ajoute plus de 200 grammes. Depuis 30 ans, nous nous battons pour diminuer le poids du sécateur au gramme près… A force de recherche et développement, nous avons réussi à passer d’un poids de 1,2 kg à 790 grammes.

Quels autres critères pour bien choisir son sécateur ?

Prenez le sécateur le plus léger possible, le plus rapide, le plus puissant et sécurisé. La notoriété de la marque, c’est important, ainsi que le service après-vente. L’ergonomie aussi, cela compte. Il faut se sentir bien avec l’outil en main.

Comment limiter les risques de pannes ?

Il est nécessaire de soigner l’entretien, notamment grâce à un graissage et un affûtage régulier. Avec un sécateur électrique, vous ne sentez plus le moteur forcer. Deux fois par jour, il faut s’assurer que la lame est bien affûtée, soit avec une pierre à affûter, soit avec une petite affûteuse électrique qui préserve considérablement votre outil.

https://www.infaco.com/fr

STIHL, Les nouvelles générations de tronçonneuses à batterie apportent performance et confort d’utilisation

La révolution des outils à batterie professionnels

En haut d’un arbre ou au sol, les outils à batterie professionnels apportent de nombreux avantages sur le moteur thermique : moins de nuisances sonores et olfactives, réduction des émissions de CO2, réduction des vibrations. Pour autant, ces outils doivent répondre à des besoins de performances au moins équivalents. Premier fabricant mondial de tronçonneuses à destination des professionnels, STIHL aborde un nouveau virage avec les outils sans fil, alimentés par batterie, dont la performance pourra remplacer à terme une partie de la gamme d’outils thermiques.

Interview de Jean-Noël Raynaud, Responsable Service Prescription, Démonstration et Timbersports®.

Comment STIHL, leader mondial des tronçonneuses, a-t-il choisi d’orienter ses innovations du moteur thermique vers l’outil à batterie sans fil ?

Depuis 1926, STIHL a toujours été animée par l’innovation et le développement de produits en adéquation avec les besoins des professionnels forestiers, élagueurs, paysagistes et collectivités territoriales. L’engouement du grand public pour le jardinage et le bricolage nous a incité à développer des gammes dédiées dès les années 90. Puis, au milieu des années 2000, nous sommes passés de gammes exclusivement à moteur thermique vers des outils portatifs, électriques à batterie avec le même niveau de performance.

Quelles sont les nouvelles innovations à venir dans ce domaine ?

Nous lançons, en février 2022, deux nouvelles tronçonneuses professionnelles sur batterie qui mêlent à la fois performance, confort d’utilisation et sécurité. La MSA 220 T offre une performance équivalente au moteur thermique pour des missions d’élagage et démontage complet. La MSA 300, plus polyvalente, répond aux besoins d’abattage, d’ébranchage et d’entretien à destination des professionnels du paysage, des collectivités mais aussi des pompiers qui interviennent pour la chute d’un arbre sur la route par exemple. Leurs batteries permettent de faciliter leurs mises en œuvre, qui peuvent s’avérer compliquée dans la cime d’un arbre, par un simple appui sur un bouton de démarrage. Opérationnelles immédiatement, ces tronçonneuses ne subissent pas les dégradations de mélange essence huile en cas de non-utilisation prolongée. Par ailleurs, les nuisances sonores sont fortement réduites, il n’y a plus d’émissions de CO2 et de respiration de gaz d’échappement. Les vibrations sont largement atténuées diminuant de fait les troubles musculo-squelettiques. Ces conforts d’utilisation contribuent à la sécurité en général de l’outil. Dotées d’un écran d’affichage LED, elles permettent aussi de choisir parmi trois vitesses l’application souhaitée.

On dit souvent que les outils à batterie sont moins performants que les outils à moteur thermique. Qu’en pensez-vous ?

L’innovation de STIHL porte réellement sur les performances des batteries capables d’apporter une pleine puissance. Avec une autonomie d’une batterie, il est désormais possible d’abattre un arbre complet ! Certes, l’outil peut s’avérer un peu plus lourd qu’avec un moteur thermique, cependant, nous avons travaillé l’ergonomie et l’équilibre de la machine qui permet de rendre son usage confortable. Testé par des élagueurs professionnels, le poids des deux nouvelles machines est minimisé par leur équilibre. L’évolution technologique va très vite aujourd’hui. C’est pourquoi nous pouvons penser que bon nombre des moteurs thermiques seront remplacés à terme par des batteries. D’autant que le process de recyclage de la batterie est aujourd’hui parfaitement maîtrisé.

« La performance de la batterie reste un axe de développement majeur pour STIHL »

Le faible encombrement de la nacelle araignée est un atout pour accéder aux jardins, LAGENAIS

Le grand retour des nacelles araignées

Un temps délaissées par les professionnels, les nacelles araignées reviennent en force sur le marché, auprès des professionnels paysagistes, arboriculteurs et élagueurs. Ces machines sont aujourd’hui beaucoup plus Fiables et faciles d’utilisation. Elles permettent aux élagueurs de s’économiser et de se sécuriser. Les explications avec Christophe Lartigaut dirigeant de l’entreprise L’Agenais, spécialisé dans les travaux d’élagage et de Platform Basket France, distributeur national de nacelles araignées.

Christophe Lartigaut, dirigeant,
L’Agenais et Platform Basket France

« Si vous avez démarré le métier de grimpeur élagueur très jeune, c’est difficile, voire impossible, d’exercer votre métier jusqu’à 60 ans »

Pourquoi les nacelles araignées reviennent-elles en force sur le marché ?

La nacelle araignée existe depuis une trentaine d’années. Jusqu’à présent, les clients finaux la jugeaient difficile et l’utilisaient peu. Après quelques années de recherches entre polyvalences, sécurité et ergonomie intuitive. Elle est aujourd’hui considérablement plus simple à utiliser et plus fiable. Actuellement il est aussi plus facile et accessible d’en trouver chez les loueurs, ce qui explique également leur retour.

En quoi la nacelle araignée est-elle aujourd’hui une alternative crédible aux camions nacelles ?

Jusqu’à présent, les clients avaient tendance à privilégier un achat de camion nacelle capable de prendre la route. Aujourd’hui, pour un usage identique, il est possible de mettre une nacelle araignée sur une remorque. Elles sont très pratiques pour travailler en hauteur, de 13 mètres jusqu’à 43 mètres.

Quel est leur intérêt pratique ?

Leur faible encombrement permet de travailler dans beaucoup de situations et d’endroits. Pour l’élagage et l’abattage d’arbres, par exemple, la nacelle peut rentrer facilement dans des petits jardins de particuliers ou par un portillon. Un élagueur a besoin de robustesse et de simplicité pour l’accès facile au site des travaux. Ces machines repliées mesurent 80 centimètres. Avec un camion, vous êtes plus limités et condamnés à rester sur le goudron.

Comment se porte ce marché sur ce type de nacelles ? 

Il est très bien orienté. La plupart des machines des différents fabricants ont grimpé en fiabilité et en efficacité et cela commence à se savoir.  La plupart des loueurs de matériels sont en train de s’équiper. Mais c’est un marché de niche. Et il reste beaucoup à faire.

Que voulez-vous dire aux personnes qui n’utilisent pas encore la nacelle araignée ?

Ma société d’élagage à 20 ans cette année et par expérience je peux en déduire que si vous avez démarré le métier de grimpeur élagueur très jeune, c’est difficile, voire impossible, d’exercer votre métier jusqu’à 60 ans, de grimper dans les arbres tous les jours, du matin jusqu’au soir sans utiliser de nacelles. Dès que vous commencez à vieillir, il faut apprendre à utiliser cette machine, à se sécuriser et à s’économiser. Le chef d’entreprise a un rôle à jouer aussi. En mettant à disposition de ses équipes une nacelle araignée, il apporte confort et sécurité. Il faudrait, en principe, une nacelle sur tous les chantiers possibles d’accès, pour permettre de récupérer facilement quelqu’un qui se ferait mal dans un arbre.

’Agenais et Platform Basket France

Cousin Trestec, travaux grandes hauteurs, élagage, démontage, haubanage

Chaque mission nécessite un choix de corde

Qu’il s’agisse de fil à lancer à travers les branches ou de grimpe jusqu’à la cime des arbres, le choix d’une corde repose sur des besoins en termes techniques et de sécurité. Fabricant depuis 1848 dans le Nord, Cousin-Trestec s’est fait une spécialité de la transformation de la fibre synthétique en corde et en tresse textile.

Interview de Franck Bischoff,

responsable élagage et sécurité

Cousin-Trestec

Quelles sont les méthodes de fabrication de cordage ?

Il existe quatre méthodes de transformation de la fibre synthétique, qui s’associent ou se complètent. Le retordage, qui permet en première étape de tordre la fibre afin de lui conférer davantage d’élasticité et de solidité et permet de rendre la corde dynamique et non statique. Ensuite le câblage, qui est l’association de plusieurs câbles pour lui donner plus de résistance ou le tressage qui permet de marier entre elles plusieurs fibres textiles. Et enfin l’imprégnation, en option, un traitement de la corde qui la rend plus efficace en matière de glissement pour éviter les phénomènes d’adhérence lors du passage dans la poulie ou dans les anneaux. Chacune de ces méthodes renforce la capacité de la fibre textile à être résistante.

Les métiers de l’élagage ont-ils des besoins spécifiques ?

En effet, chaque secteur d’activité, chaque métier, possède ses propres besoins techniques qui jouent sur la qualité de la fibre textile. Par exemple, pour les métiers des secours, la corde doit avoir une résistance à la chaleur. Le travail en grande hauteur nécessite aussi un contrôle des équipements réguliers pour s’assurer de leur sécurité. Une corde s’use. La durée de vie est théorique et dépend toujours de l’utilisation de la corde. En usage intensif, elle varie de 3 mois à un an. En usage moyen, de 2 à 3 ans. Et lorsque l’on en a un usage régulier à occasionnel, 4 à 5 ans, voire plus. Tout cela dépend également du mode de stockage de la corde et de l’entretien. Au-delà des sollicitations mécaniques, les cordes souffrent des UV et de l’humidité. Nous avons prévu sur chaque embout de corde, un numéro de lot et un espace pour y indiquer la date de début d’utilisation, permettant ainsi de jauger sa durée de vie.

Que privilégient les élagueurs en matière de cordage ?

L’aspect esthétique n’est plus à négliger. Les élagueurs aiment choisir des cordes aux couleurs voyantes : rouge, orange, violet. D’abord parce que c’est un repère dans l’arbre et aussi pour que ce soit coordonné avec leurs équipements. Nous développons nos cordes en étroite relation avec des élagueurs partenaires, qu’il s’agisse de cordes d’accès, de rappel, de débardage, de démontage et d’haubanage. Par ailleurs, nous avons développé une nouvelle gamme en direction des métiers forestiers, avec la corde Sequorop, un câble textile qui remplace les câbles en métal utilisés pour les treuils. Le câble métallique, lorsqu’il casse, revient comme un coup de fouet, ce qui peut être dangereux. Le câble textile tombe à plat et il est possible de le réparer. De plus, il ne pèse que 14 kg quand son équivalent en métal pèse 100 kg ! Avec une résistance similaire. Les forestiers gagnent alors en confort et en praticité.

« L’aspect esthétique compte de plus en plus pour les élagueurs »

www.Cousin-Trestec

Francital, des vêtements techniques issus de matériaux recyclables

Circuits courts et matériaux recyclés pour des vêtements éco-responsables

En matière de vêtements professionnels, les industriels travaillent à rendre leurs gammes les plus éco-responsables. Qu’il s’agisse de la conception, de l’approvisionnement en matière première, de la fabrication et la distribution… Ils investissent en recherche et développement et sont concentrés à trouver de nouvelles solutions. Si Francital s’engage pour un approvisionnement européen, le spécialiste des vêtements techniques pour bûcherons et élagueurs s’apprête à lancer une gamme éco-responsable en 2022.

Interview de Marie-Emilie Lang, Business Manager Francital.

« Maîtriser l’approvisionnement dans la zone Euro-Med nous permet d’assurer une traçabilité totale de nos produits. »

Sur quoi repose la nouvelle gamme éco-responsable que lance Francital ?

Après plusieurs années de développement, et des tests produits, nous lançons une gamme de vêtements conçue à partir de matières issues du recyclage. Il s’agit de la fibre polyamide Econyl® (marque déposée) fabriquée entre autre à partir de filets de pêche usagés. Ce matériau est recyclable à 100 %. Intégré à un industriel textile, Sofileta®, Francital travaille en collaboration sur ce développement avec leurs ingénieurs. La fibre polyamide Econyl® était déjà intégrée dans une partie de nos achats mais, après plusieurs tests concluants, nous pouvons lancer une véritable gamme pour laquelle le polyamide recyclé représente désormais 96 % du tissu extérieur. Il s’agit de pantalons anti-coupure, de t-shirts techniques et de softshells, vêtements douillets et respirants polyvalent.

Outre le matériau, avez-vous retravaillé la conception ?

En effet, nous avons renforcé la durabilité et la réparabilité de nos vêtements. Nous avons supprimé le traitement déperlant au fluor, toxique pour les eaux, en le remplaçant par une résine alternative et vertueuse. Nous avons aussi travaillé auprès de nos utilisateurs afin de connaître leurs besoins en matière de renforts et d’accessoires pour ajuster nos vêtements au stricte nécessaire. Ainsi, nous avons pu retirer une partie des renforts et supprimer des accessoires ou opter pour des solutions réparables. Notamment, nous avons supprimé les boutons pressions qui nécessitent une matrice afin de les réparer, et les avons remplacés par des boutons quatre trous à coudre, facilement réparables. Ce qui évite de jeter un vêtement quand le bouton pression casse ! 

Qu’en est-il de la fin de vie des vêtements ?

Il s’agit d’une vraie question qui nous intéresse en tant qu’industriel engagé et sur laquelle nous travaillons. Cependant, il y a une différence entre l’ambition et la réalité dans ce domaine. L’industrie textile n’est pas encore suffisamment mûre pour maîtriser la récupération, la séparation des fibres, le traitement et le recyclage. Certes, les progrès sont quotidiens et les choses avancent vite. C’est pourquoi nous travaillons d’abord sur la robustesse de nos produits. Nous portons également nos efforts sur le packaging, utilisant des chutes de tissus non utilisés pour en faire des emballages. L’industriel est un acteur économique qui doit jouer un rôle en matière de conception éco-responsable. Nous investissons chaque année autour de 10 à 15 % de notre chiffre d’affaires en recherche et développement, cela comprend aussi le temps homme mobilisé sur toutes ces questions. Par ailleurs, en maîtrisant notre chaîne de production dans la zone Euro-Méditerranéenne, nous assurons la traçabilité totale de nos produits et facilitons la distribution sur la zone Europe.

https://www.francital.com/fr/

Arbortec, des vêtements design, esthétiques et toujours de haute protection

Allier confort, protection et fun au travail !

« Nos chaussures Kayo, à la fois techniques, confortables et design, sont une exclusivité sur le marché. »

Arbortec

Pourquoi les vêtements de travail ne seraient-ils pas aussi esthétiques et funs que les vêtements de tous les jours ? Sportswear ou casual wear. C’est le pari d’Arbortec, spécialiste des vêtements professionnels pour arboristes, grimpeurs et forestiers, qui ne lésine ni sur la protection ni sur l’esthétique de ses chaussures ou ses pantalons. Sa gamme Kayo pour les bottes et Freestyle pour les pantalons, lancées à l’été 2021, en est la preuve.

Interviews de Birgit Hommery, Responsable développement France, Roland Tunley, Responsable des Ventes International et Winston Brothers, Responsable Marketing ARBORTEC

Sur quoi repose l’innovation de vos dernières chaussures, Kayo ?

Roland Tunley : Il s’agit de chaussures anti-coupure de classe 2 dédiées aux métiers de la grimpe aussi légères que des chaussures de randonnées. Nous avons travaillé sur ce produit totalement innovant durant trois ans. C’est véritablement une exclusivité sur le marché. Notre ambition est de faire de nos chaussures de travail des chaussures aussi funs et confortables à porter tous les jours. Elles pèsent seulement 1,1 kg, contre 1,8 kg habituellement dans notre gamme et 2 kg sur le marché. Ces chaussures waterproof ont une coupe basse mais elles possèdent une guêtre haute, permettant de maintenir la protection du pied au maximum. Ainsi, elles sont plus souples et faciles à porter que des montantes, idéales pour les métiers de grimpeurs-élagueurs, et conservent la sécurité. Les bottes sont équipées d’une boucle d’attache pour le système d’escalade SRT. Design et esthétiques, elles existent en noir, vert citron et violet, pour apporter une vraie touche de fun. Nommée Kayo, en référence à la prise de boxe (KO), cette chaussure a été lancée mondialement à l’été 2021.

Votre gamme de vêtement Breatheflex Pro a elle aussi été revue ?

Birgit Hommery : En effet, notre gamme Breatheflex Pro Freestyle a été développée pour faciliter le travail au quotidien des forestiers. Elle est à la fois résistante, respirante, robuste et flexible. En violet, en bleu aqua, en rouge ou classique en noir, le pantalon épouse une esthétique propre à Arbortec. La coupe est droite, avec la possibilité d’ajuster la ceinture. Des zips permettent de ventiler le pantalon. L’entrejambe est faite de Kevlar et de stretch pour faciliter les mouvements dans l’arbre. Conçue à partir de matériaux extérieurs hyper résistants, le pantalon possède des coutures décalées, des genoux articulés pour un confort et une liberté de mouvement maximum. La version haute dans le dos permet d’ajuster les bretelles. La version taille basse se porte comme un pantalon classique. Le pantalon est classé Type A, protection frontale, ou Type C, protection totale, devant et derrière. 

Comment Arbortec s’investit en matière de conception responsable ?

Winston Brothers :Nous maîtrisons l’ensemble de notre chaîne de production, c’est ce qui nous permet de contrôler la qualité des produits que nous réalisons et de gérer l’approvisionnement en matériaux. Nous travaillons sur de nouveaux packagings qui nous permettent de réduire l’usage du plastique ainsi que sur la réparabilité de nos vêtements. Par ailleurs, nous utilisons les chutes de tissus pour les réintégrer à nos process de production et proposons ainsi un pantalon patchwork, sans pour autant toucher la protection qui reste notre priorité.

www.ARBORTEC

Axxo, Broyer directement sur les chantiers pour gagner du temps

Des broyeurs XXL à la location

Pour réduire les déchets de bois en copeaux pour le compost ou le paillage, le broyeur est un outil idéal à installer directement sur les chantiers d’élagage et d’entretien forestier. Axxo, qui distribue en exclusivité en France les broyeurs britanniques Först, propose ses broyeurs aux professionnels de la location. 

Interview de Jean-Christophe Teyssier, Chargé de communication. chez AXXO

« Des conceptions de broyeurs qui misent sur la sécurité et l’efficacité »

Axxo

Quel est l’avantage de la location de broyeurs ?

Financièrement, l’achat d’un broyeur peut s’avérer élevé pour un professionnel du paysage, un arboriste ou un élagueur qui lance son activité. Or pour certains professionnels, leur usage n’est pas quotidien. La solution de la location peut être avantageuse et permet d’optimiser sa dépense en matériel. Depuis 2021, nous sommes référencés chez Kiloutou, grande franchise nationale, qui propose déjà plusieurs de nos broyeurs les plus performants. Ce broyeur est capable de transformer des branches jusqu’à 21 cm de diamètre en copeaux. Sur châssis routier, doté d’un moteur diesel de 55 CV, le broyeur de 1495 kg nécessite un permis spécial pour le véhiculer. Nous avons monté des timons réglables en hauteur afin de correspondre aux boules d’attelage des différents véhicules de remorquage. Chez d’autres loueurs, nous proposons également des modèles plus petits, de moins de 750 kg, qui ne nécessitent pas d’autre permis que le B. Des broyeurs sur chenilles sont également disponibles à la location dans notre réseau de partenaires.

Comment la conception de ces broyeurs répond-elle aujourd’hui de mieux en mieux aux besoins des utilisateurs ?

En effet, nous avons travaillé sur différents aspects des broyeurs leur permettant d’être davantage performant. D’abord, s’ils sont alimentés par des motorisations puissantes conformes aux dernières recommandations environnementales en vigueur STAGE V. Des moteurs pouvant aller jusqu’à 57 cv pour les versions essence et 55 cv pour les moteurs diesel. Un mécanisme hydraulique entraîne deux rouleaux qui emmène les branches jusqu’à l’organe de coupe. Ce mécanisme nécessite d’être graissé assez souvent et nous avons conçu une banque de graissage facile d’accès. Par ailleurs, le système électronique de l’ordinateur de bord gère de manière intelligente la machine, ce qui simplifie notamment le travail des mécaniciens lors de l’entretien chez nos clients loueurs. Le système No stress calcule l’apport des végétaux dans l’organe de coupe afin de réguler le flux, réduire la vitesse des rouleaux et éviter les bourrages et à la machine de caler. L’ordinateur de bord, doté d’un système intelligent de maintenance, émet également des alertes d’entretien manuels pour les changements d’huile, la vidange, etc. Enfin, il faut le rappeler, nos machines sont garanties 3 ans.

En matière de sécurité, quels sont les dispositifs en place pour l’utilisation de ces broyeurs ?


Depuis 2014, les règles de sécurité et prévention des risques n’ont cessé de se durcir. Elles progressent au cœur d’un secteur de métier durement impacté par les accidents du travail. En 2005, le domaine de l’élagage est reclassé au 2ème rang des secteurs présentant le plus de risques. Il est donc impératif d’avoir des machines conformes aux règles de sécurité, de respecter certains usages, de sensibiliser les utilisateurs, et tout particulièrement dans le cadre d’une location. Les broyeurs disposent d’éléments coupants et mobiles pouvant blesser l’opérateur. Les machines engendrent également des projections de bois, de poussières et font beaucoup de bruit. Pour la sécurité des usagers, les broyeurs répondent à la norme de sécurité NF EN 13525. Ils sont dotés d’un important dispositif d’arrêt d’urgence tout autour de la trémie d’alimentation. Par ailleurs, la conception de cette dernière évite à l’opérateur d’être en contact avec les rouleaux ameneurs. Un ensemble de capteurs permettent de couper l’alimentation des éléments dangereux en cas d’accès aux parties mobiles en cours de fonctionnement.

https://axxo-forst.com/

Bilan carbone : planter des arbres pour réduire son empreinte

Décarboner par la plantation d’arbres

Capteurs de CO2, les arbres sont une des réponses à la réduction de nos bilans carbones. S’il apparaît évident qu’il faut planter en zone urbaines et périurbaines pour capter le CO2 et bénéficier de l’effet climatique des arbres lors de fortes chaleurs, d’autres actions peuvent être mises en œuvre. Spécialiste de la valorisation énergétique et intelligente, comptable de CO2, Nevezus apporte ses préconisations aux industriels et aux collectivités.

Interview  de Joël Tanguy, président fondateur Nevezus

« Comptabiliser son bilan carbone permet de pointer des actions à mettre en œuvre »

Comment le Bilan Carbone influe aujourd’hui sur les stratégies des entreprises ?

Chaque démarche de valorisation ou d’optimisation énergétique intègre aujourd’hui un bilan carbone. On peut croire qu’on a mis en place de bonnes actions, mais si le résultat n’est pas concluant, il faut changer d’approche. L’orientation économique ne suffit pas toujours. Il faut regarder l’aspect environnemental différemment. Dès 2008, je m’intéressais déjà au bilan carbone. C’est pour moi la vraie monnaie de demain. Désormais, les entreprises doivent expliquer et sensibiliser leurs personnels afin de mettre en place une véritable stratégie globale. Il faut expliquer que le dérèglement climatique engendre un dysfonctionnement planétaire. Les augmentations de température provoquent des mouvements de populations, une migration climatique. Il n’est pas encore trop tard pour agir. La jeune génération est sensible aux démarches environnementales des entreprises, et c’est aujourd’hui un argument lors du recrutement qui donne une image positive de l’employeur.

Quelles sont les préconisations possibles ?

Au-delà du bilan carbone, il convient de proposer des pistes d’amélioration. Les industriels peuvent par exemple s’effacer du réseau d’électricité quand la demande est trop forte. Certaines activités peuvent se mettre en veille pour permettre à Enedis de tenir. Le coût carbone des déplacements, domicile – travail et sur les chantiers ou rendez-vous commerciaux, est un nouvel enjeu. Pour autant, il ne suffit pas de suggérer le covoiturage ou les transports en commun, il faut pouvoir répondre aux problématiques qui surviendraient. Nous avons réussi à convaincre une entreprise de prendre en charge le taxi pour les personnes qui utilisent le covoiturage dès lors qu’un problème à l’école exige qu’elles partent rapidement. Prendre en charge le bus ou les vélos électriques participent aussi de la réduction du bilan carbone. Ce sont des habitudes à changer sur le long terme. Le coût élevé du carburant doit nous mettre sur la voie désormais.

Comment l’arbre peut-il contribuer à la décarbonation des activités ?

Evidemment, il faudrait planter en zones urbaines et périurbaines, notamment pour l’effet climatique des arbres sur ces territoires lors des fortes chaleurs estivales. Une tonne de bois équivaut à une tonne de CO2 capté. Mais le bois est vivant. Il faut l’entretenir. Les déchets d’élagage peuvent être valorisés en énergie. Cependant, il faut également mesurer la qualité carbone des transports : alimenter une chaufferie biomasse avec des camions au diesel n’a plus de sens. Par ailleurs, lorsque l’arbre meurt, il ne faut pas l’abandonner mais le valoriser en énergie ce qui peut l’être ou mieux capturer à long terme le CO2 en transformant le bois en habitat, en bardage ou en meuble. INOE ORGEVAL (78) réalise actuellement son Bilan Carbone, avec NEVEZUS, pour réaliser un plan d’investissement bas carbone d’un Pôle d’Excellence bois Ile de France.

Le Bilan Carbone vise 5 objectifs

  1. La diminution de la consommation d’énergie des entreprises.
  2. La réduction de la dépendance aux énergies fossiles (et donc de la vulnérabilité).
  3. La montée en compétences de l’entreprise sur la maitrise de son empreinte carbone
  4. La sensibilisation de vos salariés pour en faire des acteurs à part entière du virage durable entamé par votre entreprise
  5. L’amélioration de l’image de votre entreprise auprès de vos clients, fournisseurs, partenaires, voire du grand public

SACRÉ MAÎTRE JARDINIER 2021

FRANCK SERRA

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DÉCEMBRE 2021

Le jury de l’édition 2021 du Carré des Jardiniers, présidé par Jean Mus, vient de rendre son verdict et de désigner, mercredi 1er décembre, Franck Serra, lauréat de cette compétition. Avec son projet d’exception intitulé Human & Sens, Franck Serra entre dans le cercle fermé des Maîtres Jardiniers et remporte à son tour le titre convoité de « Maître Jardinier 2021 ».

Créé en 2011 dans le cadre du salon Paysalia, le Carré des Jardiniers s’est affirmé, au fil des éditions, comme la reconnaissance suprême du métier et le Maître Jardinier comme son Ambassadeur. Ouvert à tous les professionnels, concepteurs ou entrepreneurs du paysage, installés en France, il traduit la créativité et l’excellence de la filière Paysage.

Plus d’info https://www.carre-des-jardiniers.com/fr